Depuis les années 1980, le Zoo de Cologne emploie à plein temps vétérinaires et scientifiques. Le service d'éducation du public est très actif et il faut noter que le Zoo de Cologne a créé en 1963 la première Zooschule sur le continent européen. Le Zoo de Cologne a également joué un rôle primordial dans la mise en place des programmes européens d'élevage, gère actuellement un nombre important de ces programmes et contribue financièrement et humainement à plusieurs programmes de conservation in situ d'espèces menacées d'extinction.

Des chameaux, des poudous du Sud (Pudu pudu) et des onagres (Equus hemionus onager) sont présentés dès l'entrée dans le parc dans de vastes enclos.

L'enclos des loutres a été complètement rénové en 1998. Les visiteurs sont séparés des animaux par de discrètes baies vitrées. Les loutres vivent dans une petite rivière recréée. Une nouvelle installation est en cours de construction. Elle abritera à partir du 16 mai 2003 des suricates et des ratons laveurs.

Les quatre fosses qui accueillent les ours ont été inaugurées en 1969. Elles sont donc assez anciennes mais l'enrichissement du milieu est ici développé d'une façon très poussée. Les plateaux où vivent les animaux sont aménagés avec des écorces, des troncs d'arbres, de la végétation... Les fosses ont été asséchés pour augmenter la superficie des enclos. Les espèces présentées sont les suivantes : ours à lunettes, ours malais, grizzly et ours à collier. L'enclos des petits pandas est du même type que celui des loutres. Les animaux ont la possibilité de grimper dans de grands arbres. L'enclos des guépards est actuellement non occupé. Il a été construit en 1987 et a une superficie de 2000 m².

Au cours du siècle dernier, il était courant de construire des installations pour les animaux dans des styles architecturaux particuliers. Cela correspondait au goût du temps. L'animal exotique se devait d'être logé et présenté dans des installations, elles aussi, exotiques. La maison sud-américaine a été ainsi construite en 1899 et a été une des dernières grandes constructions à se rapporter à un style défini. La cathédrale de Moscou a servi de modèle pour les plans de ce bâtiment.
Bien qu'initialement construite comme une maison pour oiseaux, cette installation a accueilli dès mai 1900 un orang-outan. A partir de 1970, lorsque l'ancienne maison historique des singes fut détruite pour cause de délabrement, les singes remplacèrent peu à peu complètement les oiseaux. Depuis que les anthropoïdes ont été déplacés dans leur nouvelle installation en 1985, cette installation n'abrite plus que de petits espèces de primates originaires d'Amérique du Sud. La plupart des espèces cohabitent. Les cages intérieures sont en effet toutes reliées par des tunnels aériens.
Les espèces présentées sont les suivantes : atèle de Geoffroy (Ateles geoffroyi ornatus), hurleur roux (Alouatta seniculus), saki à face pâle (Pithecia p. pithecia), ouakari ribucond (Cacajo calvus), ouistiti de Geoffroy (Callithrix j. geoffroyi), ouistiti pygmé (Cebuella pygmaea), tamarin-lion (Leontopithecus r. rosalia), tamarin-lion (Leontopithecus r. chrysomelas), tamarin de Goeldi (Callimico goeldii) et pinché à crête blance (Saguinus o. oedipus).
Il est intéressant de savoir que la collection de primates du Zoo de Cologne est très importante et est composée d'environ 300 individus appartenant à une trentaine d'espèces ou de sous-espèces.

Une mini-ferme abrite des moutons de Somalie (Ovis ammon aries), quelques ânes et des chèvres. L'installation des okapis a été construite en 1994. La maison qui abrite les animaux est en forme de demi-lune et est composée de différents boxes. Le bois est utilisé sur la plupart des faces et donne une atmosphère agréable à ce bâtiment. Les visiteurs peuvent observer les animaux à travers des baies vitrées. Un jeune okapi est né le 13 février 2003. Un groupe de saigas (Saiga tatarica tatarica), espèce rare en parc zoologique, est présenté dans un enclos non loin de là.

Le rocher des singes a été inauguré en 1914. Il a été érigé dans le style Hagenbeck. Une troupe de 141 hamadryas (Papio hamadryas) évolue sur le rocher. De nombreux comportements sociaux sont facilement observables et le repas, fait en public, est particulièrement intéressant. Des zèbres de Grévy (Equus grevyi) et des autruches massais (Struthio camelus massaicus) cohabitent dans un enclos séparé du public par un fossé rempli d'eau.

L'installation des fauves a été construite en 1964. Elle est composée de deux grands enclos extérieurs séparés du public par un fossé rempli d'eau, large de 8 mètres, d'une profondeur totale de 7 mètres (2 m d'eau + 5 m). La maison des fauves n'est pas accessible au public. Des tigres de Sibérie et des lions d'Asie sont présentés dans cette installation. Trois jeunes lions (1 mâle et 2 femelles) sont nés le 2 mai 2002. Deux autres petites cages complètent cette installation. Elles se trouvent sur le devant de la maison et sont séparées des visiteurs par des baies vitrées. Elles sont composées de deux étages mais le visiteur n'a la possibilité d'observer les animaux que dans celui du dessus. Actuellement, et en raison de la rénovation de leur enclos, les suricates sont logés dans ces cages.
Les enclos des panthères de Perse et des panthères des neiges ont été construits en 1994. De grandes baies vitrées et des rochers artificiels ont été utilisés pour créer une observation intéressante et un aménagement du décor. Des vautours chaugoun (Gyps bengalensis) vivent dans une grande volière non loin des fauves.

La Regenwald (Forêt de pluie), serre tropicale du Zoo de Cologne, a été inaugurée le 1er avril 2000. La végétation luxuriante qui s'y développe est fort impressionnante. Les visiteurs se retrouvent véritablement dans un biotope intégral. Des lézards et des oiseaux évoluent en liberté entre les allées. Un bassin accueille des poissons exotiques. Quelques espèces de mammifères et d'oiseaux sont présentés dans des enclos intégrés à des rochers. Le visiteur quitte le hall principal et avance dans de petits tunnels rocheux tout en observant les animaux à travers des baies vitrées. Quatre jeunes loutres cendrées (Aonyx cinerea) sont nées le 31 décembre 2002. Des gibbons à mains blanches (Hylobates lar) et un couple de rares kangourous arboricoles de Matschie (Dendrolagus matschiei) sont visibles entre autres espèces. Une salle spéciale est dédiée à l'éducation du public. De nombreux panneaux traditionnels et interactifs expliquent les menaces qui pèsent sur les biotopes présentés et le rôle des parcs zoologiques dans la conservation.

La maison des anthropoïdes a été construite en 1985. Elle est composée de plusieurs grandes et petites cages intérieures aménagées avec de nombreux cordes, hamacs, troncs et autres morceaux de bois. Le sol n'est pas uniforme mais formé de monticules et de dénivellations. Les visiteurs peuvent observer les animaux à travers de hautes baies vitrées et sont entourés par une végétation luxuriante recréant une ambiance tropicale. Des tunnels de verre et de métal pour les grands singes permettent l'accès à trois grands enclos extérieurs. Le plus important des trois, abritant les bonobos, n'existait initialement pas ; il a été construit par la suite.
Des gorilles des plaines de l'Ouest (Gorilla gorilla gorilla) et des colobes (Colobus guereza kikuyuensis) cohabitent dans un enclos extérieur. Un groupe de bonobos et des orangs-outans de Bornéo vivent également dans cette installation. Il est intéressant de savoir que depuis 1971, 17 orangs-outans sont nés et ont survécu jusqu'à l'âge adulte au Zoo de Cologne.

Un groupe d'alpagas (Lama guanicoë pacos) vit dans un enclos non loin de l'aire de jeux qui est très prisée des enfants. Le bassin des otaries de Californie a été construit en 1887. La première naissance d'otarie de Californie en Europe a eu lieu en 1888 dans ce bassin du Zoo de Cologne.

De nombreuses espèces d'oiseaux sont présentées dans de vastes volières et dans une faisanderie. Un Eulen-Kloster (Monastère des Hiboux) a été ouvert le 20 mars 1997. Cette installation est une reconstitution d'un petit monastère fait d'un bâtiment à trois corps en briques rouges. Le tout est recouvert d'un filet pour former une volière où vivent différentes espèces de rapaces.

Le complexe abritant les manchots et les phoques a été construit en 1968. Il a longtemps abrité un plus grand nombre d'espèces avec, entre autres, des ours polaires et d'autres espèces de manchots. On peut noter que plus d'une quinzaine d'ours blancs sont nés dans ce complexe. Aujourd'hui, certains bassins ont été abandonnés et le Zoo de Cologne ne présente plus d'ours blancs. Des phoques veau marin (Phoca vitulina) ont pris possession de leurs deux anciens bassins. Un groupe de manchots d'Humboldt les côtoient dans un autre enclos.

Le Zoo de Cologne présente des chevaux de Przewalski depuis 1965. Depuis 1985, il coordonne le programme européen d'élevage pour cette espèce symbolique. Des bisons américains, des bœufs musqués et des cerfs de Bactriane vivent en groupe dans de grands enclos.
Un groupe de cinq girafes réticulées (Giraffa camelopardalis reticulata) vit avec des impalas (Aepyceros melampus). Cette cohabitation se passe très bien et de nombreuses naissances ont eu lieu en février et en mars 2003.

La maison des éléphants est le plus ancien bâtiment existant encore au Zoo de Cologne. Elle a été construite en 1863 dans le style mauresque comme maison des girafes et des antilopes. En 1865, le Zoo de Cologne a accueilli son premier éléphant et la maison des girafes et des antilopes a été alors agrandie en 1874 pour accueillir cet animal. L'entrée de la maison, qui porte une grande tête d'éléphant sculptée, date également de cet agrandissement. Le bâtiment a été alors qualifié de maison des éléphants et cette dénomination est restée jusqu'à nos jours bien que ce gîte ne fût à l'origine prévu pour n'être que provisoire pour les pachydermes.
Après la Seconde Guerre Mondiale, l'idée de la construction d'une nouvelle maison pour les pachydermes a émergé. Il était alors prévu de détruite le bâtiment construit en 1863 pour reconstruire une installation beaucoup plus moderne. Avant que ce projet n'arrive à maturation, la maison des éléphants a été classée à juste titre comme monument historique. Cela ne pouvait toutefois pas détourner le Zoo de Cologne de son projet de nouvelle installation.
Malgré une rénovation complète entreprise entre 1982 et 1985, il devenait clair à la fin du XXe siècle que ce bâtiment mémorable ne pouvait plus représenter un modèle pour l'élevage d'éléphants. D'autre part, personne n'envisageait de visiter le Zoo de Cologne sans pouvoir observer de pachydermes. Ainsi, la résolution de créer une nouvelle installation a été prise. Cette nouvelle installation se nommera der Elefantenpark Köln (le parc pour éléphants de Cologne).
La maison des éléphants est actuellement, et en attendant la construction de la nouvelle installation, composée d'un bâtiment et de plusieurs enclos extérieurs. Trois boxes intérieurs pour rhinocéros sont reliés à deux enclos extérieurs. Les hippopotames possèdent un bassin à l'intérieur ainsi que deux grands boxes. Un bassin extérieur est également disponible. L'enclos des éléphants est également agrémenté d'un bassin et les éléphants sont abrités dans une grand loge intérieure durant la nuit. En 2003, deux éléphantes vivent au Zoo de Cologne. Savani est née en 1950 et appartient à la sous-espèce de l'éléphant indien (Elephas maximus bengalensis). Elle est arrivée à Cologne en 1954. Pretti est née en 1966 et appartient à la sous-espèce de l'éléphant africain des savanes (Loxodonta africana africana). Elle est arrivée à Cologne en 1969. Un couple de rhinocéros noirs, espèce rare en parcs zoologiques, est également présenté. Il s'agit de Taco, né en 1995, et de Tisa, née en 1994. Quatre hippopotames vivent dans ce bâtiment : Albert né en 1993, Jenny née en 1990, Afro né en 1997 et Kavango né le 17 septembre 2002. Enfin, des sitatungas (Tragelaphus spekei gratus) occupent le dernier enclos.
En tenant compte des connaissances les plus récentes sur les comportements et les exigences des éléphants d'Asie, der Elefantenpark Köln est en train d'être construit sur 2 hectares, ce qui représente 10% de la superficie actuelle du Zoo de Cologne. Cette installation pourra accueillir un troupeau de 15 à 20 éléphantes et plusieurs mâles à partir de l'été 2004.

La maison de Madagascar a été ouverte au public en décembre 1973. Elle est composée d'un très grand nombre de cages intérieures et extérieures et abrite des espèces de lémuriens originaires de cette île. Des cages sphériques complètent la structure. L'aménagement a pris en compte un enrichissement du milieu très important : végétation, cordes, bois... Les espèces présentées sont pour la plupart rares. Un aperçu pourrait être le suivant : lémur varié (Varecia v. variegata), lémur varié roux (Varecia v. rubra), petit chirogale (Cheirogaleus medius), maki catta (Lemur catta), lémur macaco (Eulemur macaco macaco), lémur flavifrons (Eulemur macaco flavifrons), lémur à ventre roux (Eulemur rubriventer), lémur couronné (Eulemur coronatus), lémur brun (Eulemur fulvus fulvus), lémur de Mayotte (Eulemur fulvus mayottensis). Des colobes (Colobus guereza kikuyuensis) et des doucs (Pygathrix n. nemaeus) sont présentés également dans cette installation bien qu'ils ne soient pas originaires de Madagascar.
Le groupe de macaques ouandérou, qui vit dans un nouvel enclos non loin de la maison de Madagascar, est composé de 4 individus adultes et de 3 jeunes. Patrick, le mâle, est né le 17 février 1994 au Zoo de Colchester (Royaume-Uni). Les trois femelles, Cathy, Dana et Donna, sont toutes nées au Zoo de Dresden (Allemagne), respectivement le 26 octobre 1997, le 4 février 1998 et le 28 février 1998. Elles sont arrivées en juin 2002 à Cologne et ont chacune donné naissance à un petit au début de l'année 2003, les 25 et 26 janvier et le 10 février.

L'aquarium du Zoo de Cologne a été ouvert en 1971. Cette installation se divise en fait en trois zones : l'aquarium en lui-même, un vivarium et un insectarium. Il est considéré comme l'un des plus imposants et des plus importants d'Allemagne. La surface de visite est de 1260 m² alors que les coulisses représentent 3090 m².
On peut noter entre autres la présence de plus de 350 espèces de poissons, de nombreux reptiles et batraciens présentés dans de superbes terrariums. La collection d'insectes est, elle aussi, diversifiée et compte également une zone où les visiteurs sont en contact direct avec des papillons parmi une végétation luxuriante.

En conclusion, le Zoo de Cologne est un beau zoo historique et moderne. Il a acquis une renommée importante en Allemagne et en Europe. Sa politique de développement est intéressante avec en particulier le grandiose projet de la nouvelle installation pour éléphants asiatiques. L'enrichissement du milieu a atteint dans ce parc un niveau fort appréciable et innovant.

Inauguré le 22 juillet 1860, le Kölner Zoo célèbre en 2010 ses 150 ans d'existence avec la publication d'un nouvel ouvrage historique "Der Kölner Zoo", l'installation au sein du parc d'intéressants panneaux relatant l'histoire et l'évolution de chacune des installations, ainsi qu'une exposition temporaire au Kölnisches Stadtmuseum. L'inauguration de l'Hippodom a également eu lieu fin avril 2010. Cette nouvelle installation, vaste serre de 2200 m² avec 13 mètres de haut, réalisée pour un coût de 15 millions d'euros, est le lieu de vie d'un groupe de quatre hippopotames amphibies, de crocodiles du Nil et d'une multitude d'oiseaux africains accompagnés d'une colonie de renards volants de Rodrigues. La vision sous-marine des crocodiles et des hippopotames est particulièrement impressionnante, bien que le système de filtration ne soit pas encore totalement au point. Il est en effet espéré à l'avenir que la vaste baie de 16 mètres de long sur 2,60 mètres de haut offre une vue claire et incroyable dans le bassin des hippopotames ! Ces derniers disposent également d'un enclos extérieur sans bassin où ils cohabitent avec des guibs d'eau et des grues couronnées à cou gris. La découverte de l'Hippodom se termine avec un enclos intérieur où cohabitent un couple de macroscélides roux (Elephantulus rufescens), seuls animaux de leur espèce actuellement présentés au public en Europe, et trois mâles héliosciures à pieds roux (Heliosciurus rufobrachium).

Depuis mon compte-rendu complet de 2003, diverses installations ont été construites ou rénovées. Parmi celles-ci, je retrouve les nouveaux enclos des suricates et des ratons-laveurs achevés au printemps 2003. Le nombre d'espèces d'ours présentées dans le complexe de quatre enclos de 1969 a été réduit à deux avec la présence d'ours malais et de grizzlys. Le bâtiment sud-américain, construit en 1899, a finalement été fermé en 2008 et la plupart des primates qu'il hébergeait ont été transférés vers une installation provisoire installée à côte de l'enclos des tigres. En raison de son état actuel, une rénovation complète de ce bâtiment est actuellement en cours d'étude, mais, au vu de son état et du fait qu'il soit classé monument historique, une telle rénovation coûtera probablement une somme importante et nécessitera plusieurs années de travaux. A l'emplacement de l'ancien enclos des animaux domestiques, un autre point d'intérêt sud-américain a été aménagé avec un enclos pour tapirs terrestres et capybaras. L'accueil à court terme d'un couple de fourmiliers géants est également en projet. Le rocher des singes de 1914 accueille toujours une colonie importante d'hamadryas tandis que le nourrissage quotidien a beaucoup évolué avec maintenant une animation pédagogique commentée par un soigneur. La dernière saïga (Saiga tatarica tatarica) est décédée en octobre 2009 et cette espèce n'est aujourd'hui plus présente dans les zoos européens, à part quelques troupeaux en Russie. Un petit groupe de gazelles à goitre occupe aujourd'hui l'ancien enclos des saigas. Der Elefantenpark a été inauguré en 2004 et accueille aujourd'hui un troupeau de quatorze éléphants asiatiques, dont quatre nés à Cologne entre mars 2006 et juillet 2009. Cette gigantesque installation est souvent montrée en exemple et offre, en effet, des conditions de vie très intéressantes pour ces animaux, mais est peu naturelle et ne rappelle que vaguement le milieu de vie des éléphants asiatiques.

L'installation des anthropoïdes, construite en 1985, est toujours remarquable et est l'une des meilleures en Europe pour ces animaux. L'enclos extérieur des orangs-outans a été couvert d'un filet et réaménagé en 2007 et ces animaux cohabitent aujourd'hui avec un groupe de macaques à queue de lion. Les derniers doucs à pattes rouges (Pygathrix nemaeus) ont également été transférés dans le bâtiment des anthropoïdes, mais l'avenir de cette espèce en captivité en Europe semble bien compromis si aucune importation n'est effectuée à partir d'un zoo asiatique. L'ancien complexe des ours polaires, utilisé de 2000 à 2008 pour des recherches à propos des phoques veaux marins, a été aujourd'hui transformé en aire de spectacle pour rapaces. Le bassin voisin des manchots de Humboldt a été doté de quelques faux rochers tandis que les derniers manchots pygmées (Eudyptula minor novaehollandiae) ont été envoyés à Wuppertal en 2009 ; leur ancien bassin est actuellement en cours de transformation pour accueillir des sternes incas. La faisanderie et les diverses volières thématiques qui l'entourent abritent toujours une belle collection d'oiseaux, dont quelques espèces particulièrement rares en captivité comme la grue de Sibérie (Grus leucogeranus), le bec-ouvert africain (Anastomus lamelligerus) ou encore le coucou présageur (Scythrops novaehollandiae). Suite au départ des hippopotames vers l'Hippodom, l'ancien bâtiment des pachydermes n'est plus qu'occupé par un seul rhinocéros noir et une restructuration complète de ce monument historique sera probablement effectuée à l'avenir. Enfin, le bâtiment consacré à Madagascar, partiellement réduit pour laisser place à l'Hippodom, a subi ces dernières années une rénovation et une amélioration des diverses cages intérieures et extérieures. Un couple de mangoustes à queue annelée (Galidia elegans) est présenté depuis 2008 dans le bâtiment voisin des girafes.

La zone sud-américaine a été étendue en 2012 avec la création de plusieurs enclos pour fourmiliers géants (Myrmecophaga tridactyla) ; trois individus étaient déjà arrivés lors de ma visite en mars 2013. Les poudous du Sud, autrefois présentés près de l'entrée principale, ont aussi été rapatriés dans cette zone. Une buvette thématisée La Danta del Oro a été bâtie avec vue sur l'enclos des tapirs terrestres. Le bâtiment sud-américain de 1899, après avoir hébergé pendant quelques mois fin 2011 début 2012 une exposition sur l'histoire du Kölner Zoo, est à nouveau fermé à la visite, en attente d'une rénovation complète.

A l'entrée du zoo, l'enceinte de l'enclos des onagres a été percée en 2012 par quelques fenêtres vitrées qui offrent aux passants un premier aperçu du zoo. Un couple de ratels (Mellivora capensis) est arrivé en 2012 en provenance du San Diego Zoo ; c'est une nouvelle espèce pour le Kölner Zoo et ils sont aujourd'hui présentés dans les deux cages situées en façade du bâtiment des fauves, où vivaient auparavant des putois de Sibérie. Deux nouvelles volières, dont une pour sternes incas et brassemers, ont été érigées dans l'ancienne zone polaire. L'aire de jeux en face des enclos des éléphants était aussi en cours de complète reconstruction lors de mon passage en mars.

Le Kölner Zoo enregistre toujours de très nombreux succès de reproduction. Un des derniers en date est la naissance en juin 2012 d'un grand hapalémur (Prolemur simus), un événement exceptionnel et une grande première pour le zoo qui héberge cette espèce depuis une quinzaine d'années.

Comme à mon habitude, je termine ma journée par une heure de visite à l'aquarium. L'ambiance est toujours aussi sympathique et j'apprécie le soin apporté aux nombreux aquariums, vivariums et présentations d'insectes ! Je découvre cette fois les installations des crocodiles, rénovées en 2011 après le transfert des crocodiles du Nil vers l'Hippodom. Ce sont aujourd'hui de rares crocodiles des Philippines (Crocodylus mindorensis) qui sont présentés ici.