De vastes parkings ont été aménagés récemment de part et d'autre de la Leuvensesteenweg. Un passage souterrain permet d'accéder à une petite place où se trouvent l'entrée du Dierenpark Planckendael ainsi qu'une demeure historique.
La première zone du parc est consacrée à la faune européenne. Quelques installations se trouvent à gauche du sentier, une fois l'entrée franchie. Deux enclos bordant une hutte abritent un couple de blaireaux d'Eurasie (Meles meles meles) et des ratons laveurs (Procyon lotor). Leurs terriers respectifs sont visibles dans la petite hutte centrale. Des renards roux (Vulpes vulpes) sont présentés un peu plus loin dans un enclos bordé par un fossé rempli d'eau. Le visiteur entre ensuite dans une volière où évoluent des effraies des clochers (Tyto alba), des hiboux moyens-ducs (Asio otus) et des craves à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax). Un couple de castors de l'Elbe (Castor fiber albicus) occupe une partie de cette volière, aménagée en ruisseau.
Le visiteur pénètre ensuite dans une zone consacrée à l'Afrique. Quelques espèces, en particulier asiatiques, présentées là ne sont pourtant pas originaires de ce continent. A gauche du sentier se trouve une volière où vivent des spatules d'Afrique (Platalea alba). Des zèbres de Grévy (Equus grevyi) sont présentés dans un vaste enclos herbeux délimité par un fossé rempli d'eau. Un groupe de chevaux de Przewalski (Equus ferus przewalski) occupe l'enclos voisin tandis qu'un couple d'autruches Masaï (Struthio camelus massaicus) prend place à leur côté.
Une allée parallèle à la première longe une série de cinq enclos. Des boeufs musqués (Ovibos moschatus wardi), espèce peu courante en captivité, sont présentés dans le premier enclos. Le sol de celui-ci est en partie macadamisé pour permettre une usure optimale des sabots de ces animaux. Des rennes (Rangifer tarandus) et des anoas (Bubalus depressicornis) vivent dans les enclos suivants tandis qu'un couple d'élans d'Europe (Alces alces alces) occupe un enclos de plus grande taille, agrémenté d'un profond bassin. Des ânes du Poitou (Equus asinus) se trouvent dans le dernier enclos de l'allée.
Une station d'épuration a été aménagée à cet endroit du parc. Les aspects pédagogiques et utilitaires de l'installation ont été mis en avant.
L'enclos des porcs-épics à crête (Hystrix cristata) est situé un peu plus loin sur la droite. C'est là que débute véritablement la zone africaine représentée par un village reconstitué, inauguré en 1999. Diverses cases sont ouvertes au public. Certaines renferment de petites expositions à propos de Vétérinaires sans frontières, de la découverte du bonobo ou encore à propos du continent africain et de ses problèmes spécifiques.
Des cigognes blanches (Ciconia ciconia ciconia), des secrétaires (Sagittarius serpentarius) et des pintades vulturines (Acryllium vulturinum) vivent dans un enclos bordé par une de ces cases où est évoquée la migration annuelle des cigognes. On peut d'ailleurs noter que le Dierenpark Planckendael héberge une très importante colonie de ses oiseaux, en partie sédentarisée dans le parc.
Des reptiles sont présentés dans une case vitrée. Un petit enclos est occupé par des mangoustes rayées (Mungos mungo).
Un insectarium est aménagé dans une case. Neuf terrariums permettent la présentation d'espèces que le visiteur a peu l'habitude de voir en captivité. Il s'agit à Planckendael de punaise assassine (Platymeris rhadamantus), cétoine (Pachnoda marginata & Eudicella smithi), achatine (Achatina achatina), scorpion empereur (Pandinus imperator), blatte souffleuse (Gromphadorhina portentosa), xénope (Xenopus laevis), Julus et Hyperolius.
L'installation des bonobos (Pan paniscus) est intégrée au village africain. Un sentier mène le visiteur au travers d'un tunnel rocheux. Des baies vitrées permettent déjà d'entrapercevoir les installations intérieures des primates puis le visiteur découvre la vaste île qui offre aux bonobos une surface d'évolution d'environ 3000 m². Différents points de vue sont installés tout autour de l'île qui est agrémentée par des massifs rocheux, de la végétation mais aussi des structures typiques d'aires de jeux pour enfants. Un véhicule tout-terrain a été déposé sur la berge pour accentuer l'ambiance africaine. Alors que ce détail de décor s'est répandu dans un certain nombre d'espaces zoologiques européens, le Dierenpark Planckendael a été l'un des premiers parcs à le mettre en place. Un petit radeau encordé offre aux visiteurs une impression supplémentaire d'aventure.
Le bâtiment des primates composé d'un enclos principal aménagé avec de nombreux cordages et pièces de bois est situé dans la partie haute du village africain. Le Dierenpark Planckendal présente actuellement l'un des plus importants groupes de bonobos en Europe avec une dizaine d'individus, 4 mâles et 6 femelles. De régulières naissances permettent d'augmenter la population ex situ de ces animaux. De nombreuses études comportementales et biologiques ont été effectuées à Planckendael. Il s'agit en particulier de l'étude de la locomotion des bonobos grâce à une passerelle d'accès spécifique entre le bâtiment et l'île.
Le visiteur découvre ensuite une zone boisée où sont présentées plusieurs espèces de grands herbivores originaires de diverses régions du monde. A droite de l'allée se trouvent trois enclos où vivent des cerfs rouges (Cervus elaphus hippelaphus), des bantengs (Bos javanicus) et des wapitis (Cervus elaphus nelsoni). De l'autre côté de l'allée, sept enclos sont aménagés autour d'un bâtiment central. Un groupe d'élands du Cap (Taurotragus oryx) vit dans le premier enclos puis il s'agit d'impalas (Aepyceros melampus), de gazelles leptocères (Gazella leptoceros), espèce très peu courante dans les espaces zoologiques européens, de gnous bleus (Connochaetes taurinus), de bongos orientaux (Tragelaphus eurycerus isaaci), d'oryx algazelles (Oryx dammah) et d'oryx d'Arabie (Oryx leucoryx).
Les enclos des carnivores sont installés à gauche du sentier. Le premier, de superficie plus importante, est occupé par des loups communs (Canis lupus). Des baies vitrées permettent aux visiteurs d'approcher les animaux dans leur milieu arboré. Deux lions d'Asie (Panthera leo persicus) mâles vivent dans l'enclos voisin.
La mini-ferme du Dierenpark Planckendael est située à cet endroit du parc. Elle est composée de deux enclos extérieurs et d'un bâtiment. Le premier enclos est occupé par des chèvres naines (Capra hircus), des moutons domestiques (Ovis aries), des braekels argentés (Gallus gallus) et des pigeons renaisiens (Columba). Les visiteurs peuvent accéder à celui-ci grâce à un dispositif spécifique. Des dindons ronquières (Meleagris gallopavo), des oies des Flandres (Anser anser) et des ânes domestiques (Equus asinus) vivent dans le second enclos.
Le visiteur entre ensuite à nouveau dans une zone plus boisée. Le sentier est bordé de chaque côté par plusieurs enclos séparés des visiteurs par un fossé rempli d'eau. Des flamants nains (Phoeniconaias minor), des flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis) et des flamants des Andes (Phoenicoparrus andinus) sont présentés dans le premier enclos situé sur la gauche. Un groupe de vigognes (Vicugna vicugna) vit à droite tandis qu'alpagas (Lama pacos), coscorobas blancs (Coscoroba coscoroba) et nandous de Darwin (Pterocnemia pennata) se partagent l'enclos situé en face. Tout en progressant, le visiteur découvre à sa gauche des sitatungas (Tragelaphus spekii gratus) et des pécaris à lèvres blanches (Tayassu pecari). Un deuxième groupe de sitatungas est présenté en face, à côté de capybaras (Hydrochaeris hydrochaeris) cohabitant avec des guanacos (Lama guanicoe).
Des yacks domestiques (Bos grunniens) occupent un enclos vallonné parsemé de blocs rocheux. Une immense volière métallique abrite des vautours moines (Aegypius monachus), des vautours fauves (Gyps fulvus) et des grands-ducs d'Europe (Bubo bubo). Elle a été conçue en 1975 pour des aigles des singes (Pithecophaga jefferyi), espèce d'aigle impressionnante, très menacée in situ et actuellement non représentée ex situ en Europe.
En mai 1975, le Dierenpark Planckendael accueillit en prêt d'élevage un aigle des singes en provenance du Zoo d'Ueno situé à Tokyo (Japon). Cet oiseau femelle était arrivé à l'âge adulte à Tokyo en juin 1959.
Par ailleurs, le Zoo d'Anvers (Belgique) avait reçu dès juillet 1955, directement des Philippines, pays originaire de ces oiseaux, deux individus mâles. L'un d'eux mourut en mai 1962 et l'autre en décembre 1964. Entre temps, un autre mâle avait été acquis en juin 1962, mais avait été rapidement transféré au Zoo de Londres (Royaume-Uni) en juillet 1963. En mai 1963, un troisième mâle arriva à Anvers et fut suivi d'une autre acquisition, toujours un mâle, en mai 1964. Le Zoo d'Anvers (Belgique) possédait donc en 1975 deux aigles des singes mâles.
La création d'un couple entre la femelle de Planckendael et un des deux mâles d'Anvers fut alors envisagée. Animaux exceptionnels, la reproduction en captivité fut vivement souhaitée. C'est ainsi que les deux mâles furent successivement présentés à la femelle. La cohabitation avec un des mâles fut enfin possible à partir d'octobre 1975. Le Zoo d'Anvers récupéra son premier mâle, celui arrivé en mai 1963, et le présenta seul dans ses installations. A sa mort, en mai 1977, l'autopsie révéla qu'il s'agissait d'une femelle alors que cet individu avait été considéré comme un mâle suite à une analyse chromosomique. La femelle tant espérée, que le Zoo d'Anvers possédait depuis 1963, avait donc été écartée du mâle ! Alors qu'aucune ponte n'avait lieu à Planckendael, le Zoo d'Anvers se rendit compte qu'il avait dans ses murs, dès le milieu des années 1960, le couple potentiel tant désiré...
La femelle du Dierenpark Planckendael décéda en juillet 1984. Le cinquième et dernier mâle, qui en était effectivement un, du Zoo d'Anvers fut à nouveau transféré vers Anvers en juillet 1987 et y mourut en janvier 1988. Il s'agissait du dernier spécimen de cette espèce en captivité en dehors des Philippines.
En empruntant le sentier situé en face de la volière des vautours, le visiteur trouve à sa droite l'enclos des chiens des buissons (Speothos venaticus). Celui-ci est d'une largeur peu importante mais d'une profondeur beaucoup plus grande. Les anciens enclos des wallabies et des kangourous sont situés un peu plus loin sur la droite.
Plusieurs vastes volières forment une entité géométrique. L'aménagement intérieur de ces structures fait appel à une importante végétation. Plusieurs espèces d'oiseaux y sont présentées : grand hocco (Crax rubra rubra), ara macao (Ara macao), harfang des neiges (Nyctea scandiaca), grand-duc d'Europe (Bubo bubo bubo), chouette lapone (Strix nebulosa), chouette de l'Oural (Strix uralensis), vautour moine (Aegypius monachus), pigeon du Pérou (Columba oenops), ibis rouge (Eudocimus ruber), pigeon à queue barrée (Columba fasciata) et buse aguia (Geranoaetus melanoleucus).
Le sentier qui tourne à gauche longe l'enclos des grues antigones (Grus antigone). Le visiteur pénètre ensuite dans une zone consacrée aux oiseaux aquatiques, celle-ci devait à l'origine rester fermée au public et être consacrée à l'élevage de ces animaux. Elle est finalement devenue une zone de présentation constituée d'enclos herbeux séparés des visiteurs par un mince canal. Quelques volières sont également installées aux abords du sentier. Le visiteur pourra observer dans celle-ci des spatules d'Afrique (Platalea alba), des ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus) et grues couronnées (Balearica pavonina pavonina). Le reste des installations est occupé par les espèces suivantes : coscoroba blanc (Coscoroba coscoroba), kamichi à collier (Chauna torquata), fuligule milouinan d'Europe (Aythya marila), canard à lunettes (Anas specularis), erismature rousse (Oxyura jamaicensis), dendrocygne fauve (Dendrocygna bicolor), cygne trompette (Cygnus cygnus buccinator), canard chipeau (Anas strepera), canard siffleur (Anas penelope), sarcelle d'été (Anas querquedula), sarcelle marbrée (Marmaronetta angustirostris), erismature à tête blanche (Oxyura leucocephala), fuligule morillon (Aythya fuligula), fuligule nyroca (Aythya nyroca), fuligule milouin (Aythya ferina), cygne noir (Cygnus atratus), garrot à oeil d'or (Bucephala clangula clangula), harle couronné (Mergus cucullatus), canard souchet (Anas clypeata), sarcelle rousse (Anas castanea), canard mandarin (Aix galericulata), pilet des Bahamas (Anas bahamensis bahamensis), tadorne de Belon (Tadorna tadorna), oie empereur (Anser canagicus), canard pilet (Anas acuta acuta) et cygne sauvage (Cygnus cygnus cygnus).
La zone australienne, inaugurée en 1998 puis agrandie en 2003, est située un peu plus loin. Le visiteur découvre tout d'abord une volière où évoluent des perruches ondulées (Melopsittacus undulatus) et des perruches colapsittes (Nymphicus hollandicus). Des dispositifs de jeux pour enfants, constitués principalement de passerelles en bois et de cordages sur un point d'eau, sont situés sur la gauche. Des martins-chasseurs géants (Dacelo novaeguineae) sont présentés dans une volière.
La serre tropicale qui abrite les koalas du Queensland (Phascolarctos cinereus adustus) a été bâtie en 1998. Les deux premiers animaux sont arrivés la même année. Ils se sont, depuis, reproduits avec succès à plusieurs reprises et le dernier-né vit aujourd'hui aux côtés de ses deux parents. Le Dierenpark Planckendael est le seul espace zoologique belge qui présente cette espèce australienne. Le visiteur observe ces animaux à travers une baie vitrée mais n'accède pas à l'intérieur de la serre.
Un ponton, couvert par un auvent circulaire, traverse ensuite un étang où vivent des dendrocygnes d'Eyton (Dendrocygna eytoni), des sarcelles rousses (Anas castanea), des canards à crinière (Chenonetta jubata) et des cygnes noirs (Cygnus atratus).
Un vivarium consacré à la faune australienne, installation singulière en parc zoologique, est aménagé dans un petit bâtiment en bois. Une ambiance colorée et tropicale règne à l'intérieur. Diverses espèces sont présentées dans des terrariums de tailles variées. Il s'agit de rainettes de White (Litoria caerulea), de scinques à langue bleue (Tiliqua scincoides), de rainettes géantes (Litoria infrafrenata), de phasmes cuir de Nouvelle-Guinée (Eurycantha calcarata), de phasmes ailés (Sipyloïdea sp.), d'agames barbus (Pogona vitticeps), de poissons arc-en-ciel Cap York (Melanotaenia splendida), d'écrevisses australiennes (Cherax quadricarinatus), de pythons de Children (Antaresia childreni) et de phasmes à tiare (Extatosoma tiaratum). Une petite construction en bois se trouve dans les branches d'un saule pleureur.
Un couple de casoars à casque (Casuarius casuarius) vit dans deux enclos situés à gauche du sentier. Une volière octogonale est occupée par des cacatoès rosalbins (Eolophus roseicapillus). Des wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus fruticus) et des kangourous roux (Macropus rufus) cohabitent harmonieusement dans un vaste enclos. Un bâtiment construit dans un style typiquement rural australien est entouré de deux enclos. Le premier est occupé par des lapins de garenne (Oryctolagus cuniculus), espèce introduite par l'homme dans ce sous-continent. La présence de ces animaux a entraîné de graves troubles biologiques parmi la faune et la flore indigènes. Des bettongies d'Ogilby (Bettongia penicillata ogilbyi) cohabitent dans le bâtiment avec des phalangers volants à queue courte (Petaurus breviceps). Le visiteur peut observer ces deux espèces peu courantes en captivité, grâce à une baie vitrée installée sur la façade. Un couple d'échidnés à nez court (Tachyglossus aculeatus) est présenté dans un enclos intérieur relié au deuxième enclos extérieur. Ces animaux sont très rares en captivité en Europe et seule une poignée de zoos en présentent.
Le visiteur continue son parcours dans la zone australienne et découvre deux volières où sont respectivement présentés des diamants à queue rousse (Neochmia ruficauda), des diamants à gouttelettes (Stagonopleura guttata), des diamants mandarins (Taeniopygia guttata) et des diamants à longue queue (Poephila acuticauda) puis des perruches princesse de Galles (Polytelis alexandrae), des perruches omnicolores (Platycercus eximius), des perruches mélanures (Polytelis anthopeplus), des perruches de Pennant (Platycercus elegans) et des perruches palliceps (Platycercus adscitus). Deux volières de plus grande taille et possédant des bassins reliés à l'étang sont occupées par des podarges gris (Podargus strigoides), des colombines longups (Ocyphaps lophotes), des canaroies semipalmées (Anseranas semipalmata) et des oedicnèmes bridés (Burhinus grallarius) ainsi que par des vanneaux soldats (Vanellus miles miles), des ibis d'Australie (Threskiornis spinicollis), des aigrettes à face blanche (Egretta novaehollandiae) et des ibis falcinelles (Plegadis falcinellus).
A la sortie de la zone australienne, le visiteur trouve à sa droite le vaste enclos des bisons d'Amérique (Bison bison). Quelques reconstitutions de tipis indiens bordent le sentier. L'enclos des maras (Dolichotis patagonum) est un des plus anciens du parc. Des panthères des neiges (Uncia uncia) sont présentées dans un enclos de type volière, aménagé avec plusieurs massifs rocheux et de la végétation. Un guépard mâle (Acinonyx jubatus) occupe l'enclos voisin.
Un peu plus loin se trouve un petit bâtiment consacré à l'apiculture. Une ruche y est également présentée. Les piliers principaux de l'ancien pavillon des fauves du Zoo d'Anvers (Belgique) ont été transportés à cet endroit lors de la destruction de cette vieille installation. Ils revêtent aujourd'hui un aspect historique non négligeable. Plusieurs structures ayant fait partie d'anciennes expositions annuelles, telle que celle concernant Tintin, sont aménagées dans cette zone. Un bâtiment pédagogique se trouve également au milieu de la végétation.
Une importante famille de loutres à griffes courtes (Amblonyx cinereus) vit dans une installation rocailleuse. Le visiteur peut également observer de loin plusieurs enclos d'élevage pour loutres d'Europe (Lutra lutra lutra), situés de l'autre côté du canal. Cette espèce indigène est peu courante en Flandre et le Dierenpark Planckendael s'implique de façon soutenue dans sa préservation. La conception et l'isolement des enclos de ces loutres à Planckendael permet d'envisager de futures réintroductions dans le milieu naturel.
Trois enclos arborés sont occupés par des grues du Japon (Grus japonensis), des grues à cou blanc (Grus vipio) et des demoiselles de Numidie (Anthropoides virgo). Des sangliers d'Eurasie (Sus scrofa) sont présentés dans un enclos boueux.
Deux îles avec d'importantes structures d'escalade en bois sont le lieu de vie estival des gibbons à mains blanches (Hylobates lar) et des gibbons à joues pâles (Hylobates leucogenys) du Dierenpark Planckendael. Ces animaux ne sont pas visibles durant l'hiver.
Une zone asiatique est en cours de création dans cette partie du parc. Une serre tropicale consacrée à la faune de ce continent sera mise en chantier très prochainement et représentera le premier pavillon couvert de Planckendael.
Une promenade dans les arbres est proposée au public par un sentier arboricole. Le visiteur emprunte tout d'abord une rampe d'accès en pente ; celle-ci le mène dans le sous-sol au niveau des racines où il découvre le milieu permettant à la végétation de prospérer. Le visiteur s'élève ensuite à 15 mètres du sol en suivant un escalier en colimaçon. Arrivé à cette hauteur, il poursuit sa visite sur des passerelles métalliques et avance au milieu d'une forêt de tilleuls. Une soixantaine de petits animaux empaillés, tels qu'écureuils, martres ou oiseaux, agrémentent le parcours et sont accompagnés de panneaux explicatifs ainsi que de dispositifs électroniques reproduisant le chant des oiseaux. Un deuxième escalier en colimaçon permet de retrouver le sol. Un enclos à six faces se trouve sur la droite et abrite des petits pandas (Ailurus fulgens).
En continuant sur le même sentier, le visiteur trouve à sa gauche l'enclos des chameaux domestiques (Camelus bactrianus). Des bisons d'Europe (Bison bonasus) et des cerfs du Père David (Elaphurus davidianus) sont présentés dans la même zone.
L'enclos des rhinocéros est agrémenté de troncs d'arbres, d'un bassin, d'une douche automatique et est entouré de traverses de chemins de fer. Le Dierenpark Planckendael s'est longtemps consacré à la reproduction de rhinocéros blancs et a obtenu plusieurs succès puis la présentation et l'élevage de rhinocéros indiens (Rhinoceros unicornis) ont été privilégiés. De nouveaux succès furent aussi obtenu. Un couple de rhinocéros indiens vit actuellement au parc ainsi que leur dernière née, une jeune femelle qui a vu le jour le 28 septembre 2004.
L'enclos voisin est occupé par des bouquetins des Alpes (Capra ibex) ; des structures typiques d'aires de jeux pour enfants ont été installés dans l'enclos. L'enclos des watussis (Bos taurus) a été aménagé récemment.
En reprenant le sentier qui mène vers la sortie, le visiteur longe un large étang où évoluent de grands cormorans (Phalacrocorax carbo). Un enclos situé à l'arrière abrite des nettes rousses (Netta rufina) et des fuligules milouinans d'Europe (Aythya marila).
En conclusion, le Dierenpark Planckendael, à l'origine simple annexe du Zoo d'Anvers, a vu son développement s'accentuer depuis une quinzaine d'années et offre aujourd'hui un environnement naturel pour de multiples installations animalières. Son implication scientifique et pédagogique est, de plus en plus, mise en avant.